Entre crise et reprise, la gestion de la trésorerie apparaît plus que jamais comme stratégique pour les entreprises. Plus que jamais, la gestion de trésorerie doit être prévisionnelle et menée avec l’ensemble des parties prenantes dans et hors de l’entreprise.
L’an passé, de nombreuses entreprises ont bénéficié des dispositifs de soutien mis en place par le gouvernement (PGE, chômage partiel, moratoires fiscaux) et des reports d’échéances consentis par les banques. Nécessaires pour passer le cap de la crise et limiter les défaillances d’entreprises, ils ont néanmoins contribué à augmenter l’endettement des entreprises. Une dette que les entreprises vont devoir rembourser, alors même qu’il leur faut également financer la reprise de leur activité.
Gérer la trésorerie sur le court terme
Dans ce contexte, la prévision de trésorerie et d’endettement net à court et moyen terme est donc devenue une des principales priorités des directions financières. Elle permet en effet d’anticiper sur les besoins à venir en cash de l’entreprise et d’identifier en amont les ressources nécessaires et adaptées pour y répondre. Elle contribue par ailleurs à une meilleure maîtrise de l’affectation des ressources à disposition afin de gagner en rentabilité. La gestion prévisionnelle de la trésorerie apporte de la visibilité sur le développement à venir de l’activité de l’entreprise, et permet de défendre les éventuels projets de financement auprès, par exemple, des partenaires bancaires ou des actionnaires.
Décloisonner la gestion de trésorerie
D’autre part, l’entreprise doit être en mesure de comptabiliser et de valider des factures, tout en garantissant le niveau de contrôle interne. À cet effet, les financiers en charge de la trésorerie dans l’entreprise ont plus que jamais besoin de décloisonner les processus de gestion et de récupérer des informations auprès du contrôle de gestion, de la comptabilité clients et fournisseurs (encaissements et décaissements à venir) mais également des commerciaux (commandes en cours ou à venir). Les entreprises peuvent également poursuivre leurs efforts de digitalisation des processus de gestion de trésorerie. Une démarche qui s’était déjà accélérée avec le développement du télétravail pendant la crise. Dans le cadre de ces projets et afin de sécuriser les flux de données, il est néanmoins recommandé de renforcer les processus de validation.
Communiquer avec les parties prenantes
La communication avec les parties prenantes externes (banques, fournisseurs, assureurs-crédits…) est également indispensable pour rassurer d’une part, et se faire accompagner d’autre part. En matière de gestion de cash, il est en effet essentiel d’anticiper, de partager les prévisions les plus réalistes mais aussi des scenarios de stress. Les trésoriers doivent expliquer leurs décisions : tirage des lignes de crédits confirmés, utilisation du PGE, crédit bilatéral… et aussi rassurer sur la capacité de financement. Cela apporte de la sérénité à tous les acteurs que ce soient les banques, les assureurs-crédits, les fournisseurs, les agences de rating et, en interne, le management.
Sécuriser le risque crédit
Parallèlement, il convient de rester vigilant sur le risque clients et de le sécuriser autant que possible, soit en recourant à des dispositifs d’assurance-crédit, soit en renforçant la surveillance de la solvabilité des clients. À cet effet, il est indispensable que les trésoriers suivent les limites de crédits qu’elles octroient à leurs clients ainsi que leurs comportements de paiement. Pour anticiper la reprise de leur activité tout en sécurisant leur poste clients, elles peuvent également demander à leur assureur-crédit de revoir à la hausse leurs encours garanties. Enfin, le suivi du recouvrement de créances reste indispensable pour sécuriser le risque de crédit.
Ayming témoigne
« On n’améliore que ce que l’on mesure, témoigne Sébastien Chaize, Coordinator Sales Administration Group chez Ayming. Grâce aux différents indicateurs que nous avons mis en place, nous mesurons désormais le DSO (Délai moyen de paiement des clients), notamment celui lié aux litiges, le taux de promesses de règlements, le niveau de liquidités, les délais de paiement par catégories de clients… Surtout, ils nous permettent d’en suivre les évolutions et de mesurer l’impact des décisions de gestion du poste clients sur les encours et la trésorerie ».
Quelle conclusion tirer de cette série d’articles sur la Gestion du Risque Client
Alors que nous venons de traverser une période de trouble sans précédent, tant sur le plan sanitaire qu’économique, il est désormais temps pour les entreprises d’envisager l’avenir. Une dynamique dans laquelle elles peuvent s’engager sereinement dès lors qu’elles mettent en œuvre les bonnes pratiques de gestion du poste clients et de la trésorerie.
Quelle solution ?
CashOnTime, solution complète éditée par DIMO Software, structure la gestion du Poste Clients de l’automatisation du traitement des encaissements au recouvrement de créances.
Les solutions de credit management, de recouvrement, de litiges et de lettrage sont au cœur de ce logiciel de recouvrement.
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