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Qu’est-ce qu’une date d’échéance ?
La date d’échéance par définition est la date maximale à laquelle la facture doit être payée. Cette échéance de paiement détermine donc le moment où la facture devient exigible, et peut donc faire l’objet d’une procédure de recouvrement en cas d’absence de paiement à bonne date.
Mentionner la date d’échéance de paiement sur les factures est indispensable tant pour le client que pour le fournisseur ou le prestataire de services.
Du point de vue du client, connaître l’échéance de paiement lui permet de savoir jusqu’à quelle date il peut payer sans craindre de pénalité. Il peut même être récompensé en cas de paiement anticipé si l’escompte est applicable au contrat. Cela lui permet également de savoir à quel moment il va enregistrer un flux sortant dans sa trésorerie. Il peut donc anticiper pour gérer au mieux sa trésorerie. Il a même la possibilité de négocier en amont des délais de paiement qui s’alignent sur son cycle de vente, afin de réduire les tensions de trésorerie.
Du point de vue du fournisseur ou du prestataire de services, connaître la date d’échéance est tout aussi important. Il a alors la faculté d’anticiper les flux entrants en trésorerie, mais aussi de positionner des alertes en cas d’impayé pour lancer rapidement la procédure de recouvrement, et réduire ainsi le risque client. Par conséquent, cela facilite la planification de la trésorerie.
Pour faciliter ce pilotage, certaines entreprises choisissent de mettre en place un échéancier de paiement, qui centralise l’ensemble des échéances prévues pour chaque client ou commande. Cet outil permet non seulement d’avoir une vision claire des encaissements attendus sur une période donnée, mais aussi d’anticiper d’éventuels décalages de trésorerie. Grâce à un échéancier structuré, il devient plus simple de planifier les relances, d’ajuster les conditions de paiement si besoin, et d’améliorer la communication entre les équipes comptables et commerciales. Il s’agit donc d’un véritable levier de sécurisation des flux financiers.
En outre, la négociation des délais de paiement fait partie des tractations commerciales qui peuvent valoriser un client fidèle ou au contraire sanctionner un client qui enregistre souvent des retards de paiement.
Comment calculer la date d’échéance ?
Le délai de paiement et les modalités de calcul de la date d’échéance doivent être précisés dans le contrat et/ou le devis signé par le client.
Pour les transactions entre professionnels, vous pouvez déterminer l’échéance de paiement qui vous convient, ainsi qu’à votre client. Toutefois, vous devez respecter les limitations imposées par la loi. Ainsi, il n’est pas possible de prévoir un délai de paiement supérieur à 60 jours ou 45 jours fin de mois. De plus, plusieurs méthodes de calcul peuvent être utilisées. Explications.
Bon à savoir : si le dernier jour du délai est un jour férié, un samedi ou un dimanche, alors le délai expire à la fin du jour ouvrable suivant.
Échéance de paiement : le calcul en nombre de jours nets
Échéance de paiement : le calcul à une date fixe du mois
Échéance de paiement : le calcul à partir de la fin de mois
Enfin, il est possible de déterminer une échéance de paiement à X jours fin de mois. Par exemple : 30 ou 45 jours fin de mois.
Deux méthodes de calcul peuvent alors s’appliquer :
- à partir de la fin du mois au cours duquel la facture a été émise, on ajoute le nombre de jours prévu ;
- ou à partir de la fin du mois sur lequel on tombe après avoir ajouté un délai de X jours à la date d’émission de la facture.
Par exemple, si une facture est émise le 15 janvier, dans le premier cas le client a jusqu’au 16 mars pour régler, tandis que dans le second cas, il a jusqu’au 29 février.
Quelle que soit la méthode de calcul retenue, elle doit apparaître clairement dans les documents contractuels (contrat, devis, facture, etc.).
Échéance de paiement : le paiement comptant
En outre, il est aussi possible de ne prévoir aucun délai de paiement et d’exiger le paiement immédiat à réception de la facture. La date d’échéance est donc la même que la date de facturation.
- Prise en compte des conditions de paiement définies dans le contrat
- Calcul selon les délais de paiement standards (30 jours, 60 jours, etc.)
- Impact des jours fériés et des week-ends sur la date effective d’échéance
- Outils et méthodes pour automatiser le calcul des échéances
Échéance de paiement : les cas particuliers en fonction du secteur d’activité
Pour certains secteurs d’activité, la loi prévoit des délais de paiement différents. Voici quelques exemples :
- l’échéance de paiement peut être fixée jusqu’à 55 jours fin de mois pour la vente de matériels d’entretien d’espaces verts ;
- l’échéance de paiement peut être jusqu’à 110 jours après la date de facturation pour la vente de matériels agricoles, sauf exceptions ;
- le délai est de 90 jours à partir de la date d’émission de la facture pour le règlement du solde des factures éditées avant l’ouverture de la saison pour la vente d’équipements de sports de glisse sur neige ;
- etc.
Bon à savoir : une fois le délai de paiement déterminé, vous pouvez automatiser le calcul de l’échéance de paiement grâce à votre logiciel de facturation ou votre logiciel de recouvrement. Cela évite les erreurs de calcul et permet de gagner du temps.
Comment définir une date limite de paiement ?
- Critères à prendre en compte pour fixer une échéance adaptée
- Alignement avec la trésorerie de l’entreprise et les obligations légales
- Négociation des délais avec les fournisseurs et les clients
Pour définir une date limite de paiement, plusieurs critères sont à prendre en compte :
- les limites légales pour les délais de paiement ;
- le secteur d’activité ;
- votre propre cycle de ventes et les délais de paiement dont vous bénéficiez auprès de vos fournisseurs.
En effet, si les délais de paiement permettent d’accorder aux clients des conditions de paiement plus ou moins favorables aux clients en fonction de leur fidélité et de leurs comportements de paiement, il convient aussi de prendre en considération votre propre fonctionnement. L’objectif est alors d’aligner au maximum les délais de paiement client aux délais de paiements fournisseurs pour réduire les tensions de trésorerie. C’est également un bon moyen de maîtriser le niveau des créances clients, et donc le risque d’impayé.
Comment bien gérer ses échéances de paiement pour ne pas être payé en retard ?
Une bonne gestion des échéances de paiement est l’un des clés de l’optimisation de la trésorerie et du risque client. Mais avoir une parfaite maîtrise de la situation, vous pouvez mettre en place plusieurs actions complémentaires.
Tout d’abord, vous pouvez appliquer des échéances de paiement différentes en fonction du profil du client. Par exemple, un client fidèle qui n’a jamais eu de retard de paiement peut bénéficier d’un délai de paiement plus important qu’un nouveau client ou qu’un client qui a déjà eu plusieurs retards. Pour déterminer le profil du client et le risque qu’il représente, vous pouvez établir un scoring et associer à chaque score un délai de paiement envisageable.
D’autre part, la mise en place d’un suivi précis des échéances peut faire une grande différence. En effet, cela permet d’identifier très rapidement les factures impayées et de pouvoir agir de suite. Or, cela s’est vérifié, plus les relances de paiement sont effectuées rapidement, plus elles ont de chance de donner lieu à un paiement rapide.
Pour vous aider dans votre suivi des échéances de paiement, vous pouvez digitaliser votre processus et notamment automatiser certaines actions. Par exemple, vous pouvez programmer des alertes en cas de dépassement de la date d’échéance pour prévoir une relance téléphonique par le commercial ou adresser un mail de relance automatique au client. Cela permet d’optimiser le processus de recouvrement en augmentant grandement son efficacité.
Enfin, la communication avec le service commercial est essentielle pour adapter les échéances de paiement et la politique de recouvrement. Il est aussi très utile d’échanger avec les clients pour s’assurer de prévoir des délais de paiements cohérents avec leur propre fonctionnement.
Les outils pour optimiser la gestion des échéances de paiement
Pour optimiser la gestion des échéances de paiement, l’intégration d’un logiciel de lettrage comptable et de recouvrement dans votre processus est une solution idéale. Cela vous permet de suivre en temps réel le paiement des factures, de détecter les impayés et de déclencher les scénarios de recouvrement que vous avez préalablement paramétrés.
De même, avoir à disposition un tableau de bord financier est très important pour assurer un suivi efficace et prendre les décisions stratégiques adaptées.
Conclusion
Avoir une bonne gestion des échéances de paiement a non seulement des conséquences sur votre trésorerie, mais aussi sur les relations commerciales avec vos clients et vos fournisseurs. Un suivi rigoureux des échéances de paiement assure une stabilité financière pour votre entreprise. Adopter les bonnes pratiques en la matière et des outils adaptés comme un logiciel de recouvrement permet d’optimiser la gestion des paiements de manière simple et efficace.